Bisbilles syndicales au Commissariat à l’énergie atomique de Paris-Saclay

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L’employeur n’est pas concerné en cas de conflit entre organisations syndicales, explique Anne Rodier, dans sa chronique, qui décrit la violente scission au sein d’un syndicat de l’institution scientifique.

Publié aujourd’hui à 06h00, modifié à 11h22 Temps de Lecture 2 min. Lire plus tard Partager

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Production de cryomodules, au CEA de Saclay, en France, le 25 avril 2024.
Production de cryomodules, au CEA de Saclay, en France, le 25 avril 2024. EMMANUEL DUNAND / AFP

Carnet de bureau. « Très honoré d’avoir fondé le Syndicat de l’univers de la recherche [SUR] avec mes compagnons de route (..) ! Sans compter tous les collègues qui nous suivent déjà », écrit le directeur de recherche Yannick Saintigny sur son compte LinkedIn. L’ambiance n’est pas toujours aussi policée dans l’univers syndical du Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA) de Paris-Saclay.

Ce sont en effet de violentes altercations qui sont à l’origine de l’acte de naissance, fin septembre 2024, du jeune syndicat SUR, dont les fondateurs ont été écartés de l’Union nationale des syndicats autonomes (UNSA-SPAEN), le syndicat professionnel des acteurs de l’énergie, après des mois de tension.

Petite chronologie de l’escalade d’hostilités entre les membres des sections syndicales depuis 2023 : « Tout n’est pas à jeter dans le travail de Juliette [le prénom a été changé] », s’est entendu dire une représentante du personnel qui, en un an, se verra retirer tous ses mandats syndicaux. « Quand on vous ditCasse-toi, dégage !”, c’est très agressif », témoigne Gauthier Lasou, alors secrétaire général de