Les États-Unis doublent leurs tarifs douaniers sur l’acier et l’aluminium : une pression accrue sur les marchés internationau

Le président américain Donald Trump a tenu sa promesse formulée fin mai lors de sa visite d’une installation métallurgique en Pennsylvanie. Par décret présidentiel signé le 3 juin, les tarifs douaniers appliqués aux importations d’acier et d’aluminium ont été portés de 25 % à 50 %, ces deux matériaux étant jugés cruciaux pour l’économie nationale américaine. Cette nouvelle taxation renforcée est devenue effective dès le 4 juin.

Une stratégie de protection industrielle

L’administration Trump justifie cette escalade tarifaire par la nécessité de contrer ce qu’elle qualifie de “surproduction à bas coût émanant de nations étrangères, qui fragilise la capacité concurrentielle des secteurs sidérurgique et de l’aluminium américains”. Cette mesure s’inscrit dans la continuité de la première vague de surtaxes de 25 % instaurée dès le 12 mars, visant à stimuler la production domestique ou à encourager les investissements étrangers sur le territoire américain.

Un impact géographique étendu

Cette augmentation des droits de douane, présentée sous l’angle de “la défense de la sécurité nationale”, affecte directement plusieurs partenaires commerciaux majeurs des États-Unis. Le Canada, le Mexique, la Chine, mais également l’Union européenne, le Japon et l’Australie – tous grands fournisseurs d’acier et d’aluminium vers le marché américain – subissent désormais cette pression tarifaire doublée.

Seul le Royaume-Uni bénéficie d’un traitement différencié, étant dispensé de cette nouvelle hausse et conservant un régime préférentiel dans ce domaine commercial.